La Facture lève le voile sur la protection offerte par les courtiers immobiliers
Publié le 23 septembre 2019
L’industrie du courtage affirme depuis longtemps que le public est mieux protégé en utilisant les services d’un courtier immobilier, qu’en vendant sans intermédiaire. Pourtant, c’est faux.
En fait, peu de consommateurs comprennent réellement comment fonctionne cette protection, ce qu’elle couvre et comment elle est appliquée. Les journalistes de l’émission La Facture, diffusée sur les ondes de Radio-Canada, se sont penchés sur la question dans le cadre du reportage Qui du public ou des courtiers est le mieux protégé?.
Les conclusions du reportage sont fort intéressantes. Le mode de gouvernance de l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) soulève de sérieuses questions, qui s’apparentent à celles fréquemment soulevées par DuProprio.
Nous y apprenons entre autres que, lorsqu’un problème survient entre un vendeur et un courtier immobilier, le Fonds d’assurance responsabilité professionnelle du courtage immobilier du Québec (FARCIQ) emploiera toutes les ressources mises à sa disposition afin de protéger les intérêts des courtiers en premier.
L’émission La Facture soulève donc un enjeu important : la protection évoquée par l’OACIQ, notamment par le biais de ses publicités, profiterait davantage aux courtiers qu’au public. Les témoignages des vendeurs présentés dans ce reportage en sont la preuve.